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5 idées reçues sur le métier de sexothérapeute

21 mars 2025

Le métier de sexothérapeute est encore entouré de nombreux préjugés et idées reçues. En raison des tabous liés à la sexualité, cette profession est souvent mal comprise. Pourtant, la sexothérapie joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des personnes et des couples qui souhaitent améliorer leur bien-être sexuel et relationnel. Décryptons ensemble cinq idées reçues courantes pour mieux comprendre ce métier passionnant et enrichissant.

1. "Le sexothérapeute parle uniquement de sexe pendant les séances"

Cette idée reçue est probablement la plus répandue. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le métier de sexothérapeute ne se limite pas à parler de sexualité en soi. La sexothérapie aborde des problématiques globales, mêlant émotions, relations, estime de soi, et parfois des traumatismes. La sexualité est souvent une porte d’entrée pour explorer d’autres aspects de la vie d’une personne, comme ses croyances, ses blocages ou sa communication au sein de son couple.

La sexothérapie s’appuie sur une approche holistique, prenant en compte l’individu dans sa globalité : corps, esprit et émotions.

 

2. "Les sexothérapeutes sont forcément des médecins ou des psychologues"

Bien que certain·e·s sexothérapeutes soient également médecins ou psychologues, ce n’est pas une obligation. Le métier est accessible à des personnes ayant suivi une formation spécialisée en sexothérapie. Cette formation permet d’acquérir les compétences nécessaires pour accompagner des problématiques sexuelles, relationnelles ou émotionnelles, tout en respectant les limites de sa pratique.

Il est toutefois important que les sexothérapeutes collaborent avec d’autres professionnel·le·s de santé (médecins, psychiatres, gynécologues, etc.) lorsque des troubles nécessitent un accompagnement médical spécifique.

 

3. "Les sexothérapeutes jugent ou imposent une norme de sexualité"

Un·e sexothérapeute professionnel·le n’a pas pour rôle de juger ou d’imposer une vision de la sexualité. Bien au contraire, il·elle accompagne chaque personne dans une démarche de compréhension et d’acceptation de sa propre sexualité, sans jugement ni pression.

L’objectif est d’aider les client·e·s à explorer leurs besoins, leurs envies et leurs limites, afin de vivre une sexualité épanouie, en accord avec leurs valeurs et leur identité. La neutralité, la bienveillance et l’écoute active sont des piliers fondamentaux du métier.

 

4. "Tout le monde peut devenir sexothérapeute sans formation"

Certaines personnes pensent qu’être à l’aise avec le sujet de la sexualité suffit pour exercer en tant que sexothérapeute. Cependant, ce métier nécessite une formation sérieuse et approfondie. Les sexothérapeutes sont formé·e·s pour accompagner des thématiques complexes telles que :

  • Les troubles du désir et de l’érection.

  • Les traumatismes sexuels.

  • Les difficultés de communication au sein du couple.

  • L’acceptation de l’identité sexuelle ou de genre.

La formation en sexothérapie de l’ESH inclut également des outils pratiques et théoriques, comme le travail sur les émotions ou le deuil, des techniques corporelles ou encore des approches transgénérationnelles.

 

5. "Le métier de sexothérapeute est tabou et peu reconnu"

Bien que la sexualité reste un sujet sensible dans de nombreuses cultures, le métier de sexothérapeute gagne en reconnaissance. Les problématiques sexuelles et relationnelles sont de plus en plus médiatisées, ce qui permet à la sexothérapie de se développer et d’être mieux perçue.

De nombreuses personnes osent aujourd’hui consulter un·e sexothérapeute pour améliorer leur bien-être sexuel, retrouver une harmonie dans leur couple ou surmonter des difficultés intimes. En outre, les formations spécialisées dans ce domaine se multiplient, offrant un cadre professionnel sérieux et structuré.

 

Conclusion

Le métier de sexothérapeute est riche, passionnant et profondément humain. Il va bien au-delà des clichés qui l’entourent et s’inscrit dans une démarche globale de mieux-être et de compréhension de soi. En levant les tabous et en brisant les idées reçues, les sexothérapeutes contribuent à ouvrir un espace bienveillant où chacun·e peut explorer sa sexualité en toute sérénité.

Si vous envisagez de devenir sexothérapeute, sachez que cette profession offre non seulement l’opportunité d’accompagner des personnes vers un mieux-être, mais aussi d’œuvrer pour une société plus inclusive et libérée des tabous.

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